PLAIDOYER POUR UNE APPLICATION ÉLARGIE DE LA CHARTE RÉGIONALE DE LA BIODIVERSITÉ
Dans un contexte de disette financière, l’association Breuillet Nature a présenté le samedi 19 mars à la médiathèque « le Moulin des Muses » à Breuillet, dans le cadre de son traditionnel cafécolo, un plaidoyer en faveur d’une application élargie au territoire essonnien de la Charte régionale de la Biodiversité.
Cette charte a été mise en place en 2003 par la Région Ile de France puis complétée par celle-ci en 2013 en tant qu’outil de référence pour la réalisation des continuités écologiques sur le territoire régional. Sa diffusion et l’aide à son application ont été confiées à Natureparif, agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île de France.
Ce dispositif, vise à faciliter la biodiversité et la préservation des ressources en eau dans la ville par l’octroi de subventions pour travaux qui peuvent atteindre 80 % du montant HT des travaux avec le cumul des aides départementales et celles de l’agence de l’eau Seine Normandie. Des actions novatrices sont également prévues pour faciliter la formation aux bonnes pratiques des techniciens et des jardiniers amateurs.
Cependant ces aides sont largement éco-conditionnées c'est-à-dire soumises au respect d’engagements à d’une part, à supprimer l’usage de pesticides réservés à l’entretien espaces publics municipaux, d’ailleurs obligatoire à partir de 2018, et, d’autre part, à réaliser des chantiers propres se singularisant notamment par le recyclage des déchets de chantier et une conduite exemplaire du chantier sur le plan de l’hygiène et de la sécurité.
En réponse à une question d’une habitante d’Arpajon, il a été présenté trois applications possibles concrètes de la charte régionale de la biodiversité sur le territoire arpajonnais : la suppression des déchets sauvages dans l’Orge dont le cumul est devenu catastrophique, comme ne cesse de le dénoncer l’association l’Epinoche du Val d’Orge, la suppression de tout pesticide pour l’entretien des espaces publics et la préservation des arbres sur la base d’un inventaire complet de ceux-ci.
Bref moins que de moyens, la préservation de la biodiversité nécessite une démarche citoyenne et politique volontariste.