La forêt
de Fontainebleau, autrefois appelée forêt de Bière (dérivé de bruyère), est un important massif boisé de
25 000 ha, dont 21 600 ha sont aujourd'hui administrés en
forêt domaniale. Ce massif, au centre duquel se trouve la ville de
Fontainebleau, est situé en Seine-et-Marne. La forêt domaniale proprement dite
couvre 17 072 ha ; elle a une altitude variant de 42 m
(Seine à Bois-le-Roi) à 144 m (Carrefour du Banc du Roi, 2 km au nord
de Fontainebleau).
Elle est
fragmentée et traversée par l'autoroute A6 (1964), les nationales 6 et 7, ainsi
que la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Chaque année, des
millions de visiteurs viennent s'y promener (13 millions).
La forêt de
Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes
du XIXe siècle :
peintres impressionnistes et école de Barbizon, ainsi que des photographes, des
écrivains et des poètes.
Histoire
Il y a
40 000 ans, des populations nomades s'installèrent aux abords de la forêt.
On en a découvert divers témoignages : outils de pierre taillée, ossements
d'animaux : ours, éléphants, rhinocéros, cerfs géants. Durant cette
période, la forêt était sauvage et hostile. L'homme y pénétrait donc rarement.
Avec le Néolithique, l'homme développa la culture et l'élevage. Des villages se
formèrent autour de la forêt, le centre de celle-ci manquant d'eau ne fut pas
habité.
À l'époque gauloise, les Ligures et les Celtes établirent d'autres bourgades mais toujours autour de la forêt : à Avon, à Larchant.
À l'époque gauloise, les Ligures et les Celtes établirent d'autres bourgades mais toujours autour de la forêt : à Avon, à Larchant.
Vers l'an
1000, la forêt était formée d'une série d'enclaves que se partageaient de
petits seigneurs et de riches propriétaires terriens.
En 1067, le capétien Philippe Ier acquiert le comté du Gâtinais, ce qui permet au pouvoir royal de maîtriser l'ensemble du territoire de l'actuelle forêt. En 1167, on atteste l'existence d'une demeure royale. Pour les rois de France, la forêt avait en effet plusieurs usages dont la chasse mais aussi un intérêt militaire. Elle fournissait ainsi le bois qui servait à la construction et au chauffage. Fontainebleau représentait également une place stratégique sur la route de Sens et de la Bourgogne.
En 1067, le capétien Philippe Ier acquiert le comté du Gâtinais, ce qui permet au pouvoir royal de maîtriser l'ensemble du territoire de l'actuelle forêt. En 1167, on atteste l'existence d'une demeure royale. Pour les rois de France, la forêt avait en effet plusieurs usages dont la chasse mais aussi un intérêt militaire. Elle fournissait ainsi le bois qui servait à la construction et au chauffage. Fontainebleau représentait également une place stratégique sur la route de Sens et de la Bourgogne.
En 1400,
Charles VI ordonne la première réformation de la forêt, c'est-à-dire la
fermeture complète de l'espace forestier pour quelques mois, afin de vérifier
les droits et usages de chacun sur le gibier et les bois. Cette procédure
exceptionnelle va se renouveler de nombreuses fois sous l'Ancien Régime. Sous
François Ier, la forêt ne comprenait que 13 365 ha mais les
rois vont l'étendre par des acquisitions et des confiscations. Toujours sous
François Ier, fut créée la charge de Grand Forestier, responsable
des officiers et des gardes à cheval ayant chacun la surveillance et la gestion
d'un canton de la forêt. C'est à cette époque, au cours de ce XVIe siècle, que
l'administration chargée de la gestion de la forêt prend forme et la gardera
jusqu'à la Révolution.
À l'époque
de Louis XIV, moins de 20 % de la superficie est boisée. Colbert lance une
nouvelle réformation de juin à septembre 1664 ainsi que des chantiers de
plantation. Le roi parcourt alors la forêt chaque année en automne pour la
chasse. En 1716, à la suite du terrible hiver de l'année 1709, un nouvel
aménagement de la forêt est promulgué : 6 000 ha sont plantés de
feuillus, mais cela s'avère un échec presque total. Un nouvel aménagement est
relancé en 1750. En 1786, une timide introduction de pins sylvestres est
tentée. En 1750, le pourtour de 90 km de la forêt est délimité par 1050 bornes
encore visibles de nos jours. Après la Révolution, à la suite de nombreuses
coupes sauvages et la prolifération de gibier faute de chasse, Napoléon Ier
réforme l'administration forestière et celle du château en 1807. En 1830, la
plantation de 6 000 autres ha de pin provoque la colère des artistes qui
viennent chercher l'inspiration en forêt. Par ailleurs, la mare aux Évées est
totalement drainée et réaménagée en 1837.
En 1839,
Claude-François Denecourt fait paraître son premier guide de promenade en forêt
et aménage les premiers sentiers en 1842. Dès 1849, le chemin de fer arrive à
Fontainebleau, ce qui va permettre aux Parisiens de visiter Fontainebleau par
des excursions à la journée.
En 1861, est créée la première réserve artistique de 1 097 ha. Elle constitue la première réserve naturelle au monde, avant même la création du Parc national de Yellowstone aux États-Unis.
En 1872, le premier Comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau est mis en place, auquel adhère, entre autres, Victor Hugo. Lui succède en 1907 l'Association des amis de la forêt de Fontainebleau.
En 1861, est créée la première réserve artistique de 1 097 ha. Elle constitue la première réserve naturelle au monde, avant même la création du Parc national de Yellowstone aux États-Unis.
En 1872, le premier Comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau est mis en place, auquel adhère, entre autres, Victor Hugo. Lui succède en 1907 l'Association des amis de la forêt de Fontainebleau.
En 1953, les
premières réserves biologiques dirigées et intégrales sont créées, en
remplacement des réserves artistiques, supprimées en 1967. Les réserves
intégrales de la Tillaie, du Gros Fouteau et des Hauteurs de la Solle
totalisent 136 ha. La réserve biologique intégrale de
la forêt de la Tillaie (34,37 ha) n'a pas subi de coupe à blanc depuis
1372. Les
réserves du Chêne Brûlé et de la Gorge aux Loups sont également intégrales. Les réserves biologiques dirigées sont : la Haute Borne, Cuvier
Chatillon, le Petit Mont Chauvet, le Mont Merle, la Boissière, Bellecroix, la
Gorge aux Merisiers, la Mare aux Pigeons, la Mare aux Fées, la Plaine de
Chanfroy, le Coquibus et le Laris qui parle.
Il y a 35
millions d'années, la mer occupait la place de la forêt. Elle y déposa des
sédiments d'une cinquantaine de mètres d'épaisseur. Ce sable, blanc, est l'un
des plus purs du monde et sert pour la verrerie (Murano à Venise), pour les
fibres optiques… Ce sable a formé les barres rocheuses qui caractérisent le
paysage de la forêt. Les grès de Fontainebleau sont, donc, formés de ces sables
consolidés : grains de quartz cimentés par un gel de silice. Ces sables se
sont déposés durant l'épisode de la mer des Sables d'Étampes. Ils sont donc
d'âge stampien (Oligocène). Ils sont célèbres pour leurs rochers. En effet,
ceux-ci forment d'imposants chaos sur les pentes de sables ; ils ont des
formes souvent surprenantes faisant penser à des animaux ou des objets, et ils
sont très convoités par les amateurs d'escalade de blocs.
Les rochers
occupent une superficie de près de 4 000 ha et forment de longues
chaînes, presque parallèles axées Est Sud-Est, Est Nord-Ouest et séparées par
des vallons ouverts aux deux bouts.
Le sol de la forêt contient jusqu’à 98 % de sable. Il est donc très perméable. Il en résulte que nulle part, sauf sur le versant Est, entre Veneux-Nadon et Samois-sur-Seine, on ne voit la moindre source. Les mares proviennent du séjour de l'eau pluviale dans les dépressions des plateaux rocheux, sauf dans les environs de la mare aux Evées où l'argile domine.
Le sol de la forêt contient jusqu’à 98 % de sable. Il est donc très perméable. Il en résulte que nulle part, sauf sur le versant Est, entre Veneux-Nadon et Samois-sur-Seine, on ne voit la moindre source. Les mares proviennent du séjour de l'eau pluviale dans les dépressions des plateaux rocheux, sauf dans les environs de la mare aux Evées où l'argile domine.
Flore
Les arbres
les plus représentés sont : les chênes (45 %), le pin sylvestre
(40 %), le hêtre (10 %). Les "bouquets du roi"
caractéristiques de la forêt sont des chênes dont les branches se séparent dès
la base. Espèce rare au départ, le pin sylvestre s'est développé depuis 1830.
C'est en 1786 que Le Monnier, médecin de Louis XVI et de Marie-Antoinette,
introduisit cette espèce à Fontainebleau.
Le pin
maritime fut d'abord planté en 1515 sur l'emplacement du Jardin Anglais, alors
« jardin des Pins ». Puis à partir de 1590, l'homme l'implanta
dans la forêt.
- 1500 espèces de végétaux
supérieurs
- 440 espèces de lichens
(Boissière, 1978)
- 480 Mousses et Hépatiques
- 1700 espèces de Champignons
La variété
géologique, acides, et calcaires, sec et humide, la diversité de reliefs sont à
l'origine de la grande diversité d'espèces, ainsi que la présence de très
vieilles futaies, milieu devenu aujourd'hui très rare, et abritant quantité
d'espèces dépendant du vieux bois tant animales (insectes notamment) que
végétal (champignons, lichens…).
- Brachypode (Brachypodium pinnatum)
- Alisier de Fontainebleau
(Sorbus latifolia) - protection nationale
- Amélanchier (Amelanchier ovalis) - protection régionale
- Genévrier (Juniperus communis)
- Orchidées : - protection
régionale
- Limodore à feuilles avortées
(Limodorum abortivum)
- Céphalanthère rouge
(Cephalanthera rubra)
- Petit Pigamon (Thalictrum minus) - protection régionale
- Campanule à feuilles de pêcher
(Campanula persicifolia)
- Garance voyageuse (Rubia peregrina)
- Rosier pimprenelle (Rosa pimpinellifolia)
- Géranium sanguin (Geranium sanguineum)
- Dompte-venin (Vincetoxicum hirundinaria)
- Trèfle rougeâtre (Trifolium rubens) - protection régionale.
Une grande
partie des pins sylvestres a été plantée par l'Office national des forêts.
Faune
Les mammifères
La forêt
abrite 54 espèces de mammifères.
Parmi les
grands mammifères, on trouve des sangliers et des cerfs. Au XVIe siècle, on pouvait
croiser dans la forêt des lynx et des loups, lesquels ont disparu au milieu du XIXe siècle.
Actuellement, on peut rencontrer des blaireaux, des renards, des sangliers, des
chevreuils et des cerfs. La dernière loutre a disparu en 1970.
La densité
des cerfs (0,76 individus / 100 ha) est très faible. Les facteurs explicatifs
de cette sous-population sont multiples : trop forte fréquentation humaine
qui gène la reproduction de ces animaux, errance des chiens domestiques…
Les rongeurs
sont représentés par :
- le ragondin ;
- le rat musqué ;
- le surmulot ;
- le campagnol ;
- la souris ;
- le mulot ;
- le lapin ;
- le lièvre ;
- l'écureuil.
Les petits
mammifères carnivores :
Les petits
mammifères insectivores :
Les oiseaux
La forêt
abrite plus 200 espèces d'oiseaux dont 102 nicheuses (Comolet-Tirman, 1997).
Parmi les
espèces les plus intéressantes : Guêpier d'Europe, Pic mar, Pic noir dont
l'arrivée en forêt daterait de 1914, Fauvette pitchou, Engoulevent d'Europe,
Pouillot siffleur, Pouillot de Bonelli, Alouette lulu, Torcol fourmilier…
Les reptiles
La forêt
abrite onze espèces de reptiles.
Les
serpents, qui sont peu appréciés des randonneurs et des promeneurs de la forêt,
jouent toutefois un rôle important et essentiel dans l'équilibre faunistique.
On
rencontre :
- la couleuvre à collier ;
- la couleuvre d'Esculape ;
- la coronelle lisse qui est une
couleuvre ;
- la vipère aspic ;
- la vipère péliade ou
Berus ;
- le lézard des murailles ;
- le lézard des souches;
- le lézard vert ;
- l'orvet.
Les amphibiens
La forêt
abrite 12 espèces d'amphibiens.
On peut
rencontrer plusieurs espèces d'amphibiens dans les rares mares de la forêt de
Fontainebleau :
- la grenouille verte ;
- la grenouille rieuse ;
- la grenouille rousse ;
- la grenouille agile ;
- la rainette verte ;
- le crapaud commun ;
- le crapaud calamite ;
- la salamandre ;
- le triton palmé ;
- Le triton ponctué ;
- le triton crêté ;
- Le triton marbré.
Les insectes
La forêt est
un havre pour plus de 370 espèces d'Hétéroptères (Royer 1948, complété par
Doignon 1978), environ 3 500 espèces de Coléoptères (Cantonnet, Casset,
Toda, 1997), 1 640 espèces de Lépidoptères (Gibeaux, 2000), 57 espèces
d'Orthoptères (Luquet, 1994 et Luquet, Meriguet et Bruneau de Miré, 2001), 46
espèces d'Odonates (Dommanget, 2002). Le nombre d'espèces de Diptères est quant
à lui estimé à 10 000.
Les insectes de Fontainebleau (PDF)
Les papillons de Fontainebleau (PDF)
Les insectes de Fontainebleau
Les mollusques
98 espèces
de mollusques (Viette et Parisot, 2001) ont trouvé un abri au sein de la forêt
de Fontainebleau.
Divers
statuts coexistent et se superposent, chacun disposant de particularités qui
lui sont propres. Ces statuts ne couvrent pas l'ensemble de la forêt mais
seulement diverses parcelles plus ou moins intéressantes au niveau environnemental
et économique.
- Forêt de protection :
maintien de l'usage actuel du sol obligatoire. Toute modification portant
atteinte au milieu est interdite.
- Avantages : défense contre la
construction de nouvelles infrastructures et le mitage du milieu.
- Limites : seule la superficie initiale
est maintenue, aucune recommandation visant à assurer le maintien de sa
biodiversité.
- Natura 2000 (Zone de protection
spéciale et Zone spéciale de conservation) : protection des habitats,
mise en réseau européen.
- Avantages : protection contractuelle des
habitats.
- Limites : la préservation des habitats
et des habitats d'espèce se fait par contrat volontaire.
- Réserve de biosphère :
désignation attribuée par l'UNESCO dans le cadre du programme sur l'homme
et la biosphère. Son objectif est de concilier biodiversité et utilisation
durable des ressources naturelles. Sa structure de coordination est
l'Association de la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais.
- Avantages : augmente les possibilités de
partenariat entre les différents gestionnaires dans le cadre d'un développement
durable.
- Limites : aucune valeur juridique
nationale, fonction de conseil aux acteurs du milieu.
- Zone naturelle d'intérêt
écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : inventaire national
des zones naturelles à fort intérêt patrimonial effectué par les
directions régionales de l'Environnement (DIREN)
- Avantages : connaissance par les
collectivités territoriales de leur patrimoine naturel.
- Limites : pas de statut réglementaire.
- Site classé : territoire
ne pouvant ni être détruit ni être modifié dans son état ou son aspect.
- Avantages : maintient en l'état du
patrimoine.
- Limites : peu respecté.
- Réserve biologique :
protection et conservation du milieu. Existe en Réserve biologique dirigée
(gestion conservatrice) et en Réserve biologique intégrale (aucune
gestion).
-Limites : peut être déclassé à chaque
modification d'aménagement.
- Réserve naturelle volontaire,
espace naturel sensible ou arrêté préfectoral de protection de biotope.
- Projet de parc national. La
France s'est engagé dans le cadre du Grenelle de l'environnement, via
notamment la Stratégie nationale de création d'aires protégées, et
soutenue par l'UICN, a accroitre le nombre de ses aires protégées.
Cette forêt est considérée comme l'une des plus belles « forêts de plaine » de France, et la possibilité de créer un Parc national à Fontainebleau est en débat depuis longtemps.
En 1999, le Rapport Dorst (puis en 2007-2009 le Grenelle de l'environnement qui s'en est inspiré) ont d'abord jugé que les oppositions locales des élus, la forte fragmentation écologique du massif (par les routes, pistes et plus de 1 400 km de chemins qui en font la forêt la plus fragmentée de France) et les pressions humaines qu'il subit (plus de 15 millions de visiteurs/an) n'étaient pas compatibles avec les objectifs d'un parc national. La loi de 2006 sur les parcs nationaux a donné plus de poids à la gouvernance locale et la sensibilité des élus et visiteurs à la protection des forêts et à l'intérêt économique de la création d'un parc semble s'être renforcée. « Le label serait aujourd'hui valorisant pour les élus locaux, mais il permettrait surtout de parer aux difficultés futures auxquelles sera exposée la forêt devant la hausse de visiteurs. La gouvernance actuelle du massif empile les statuts de protection ; le parc national serait un gage de cohérence pour assurer sa préservation à terme » estimait Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau en 2010. Certains habitants craignent cependant une protection qui limiterait trop certaines activités ou qui selon eux pourrait contribuer à enclaver la ville. Ce classement rencontre aussi l'opposition de l'association des Amis de la forêt de Fontainebleau. Après un an de concertation, un rapport de 200 pages a été rendu à la ministre de l'environnement fin janvier 2011.
- DOCOB Massif de Fontainebleau actualisé 2013 (format pdf - 21.7 Mo - 11/03/2014)
- DOCOB Massif de Fontainebleau (format pdf - 21/12/2010)
1) atlas des habitats d’intérêts communautaire - Atlas_carto_HIC_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 69 Mo -16/12/2013)
2) atlas des habitats d’espèces par espèce - Atlas_carto_sp_mil_for_chiro_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 453.5 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_sp_mil_for_ins_bryo_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 238.8 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_sp_mil_for_picides_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 242.6 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_sp_mil_for_rapaces_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 187.4 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_sp_mil_hum_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 120.5 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_sp_mil_ouv_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 262.2 Mo - 16/12/2013)
3) atlas des habitats d’espèces par cortège avec état de conservation - Atlas_carto_cortege_MF_MAQ_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 78.2 Mo - 16/12/2013)
- Atlas_carto_cortege_MO_DOCOB_Fontainebleau (format pdf - 75.1 Mo - 16/12/2013)
4) atlas 2010 - DOCOB Massif de Fontainebleau atlas des habitats d’intérêt communautaire (format pdf - 9.5 Mo - 15/11/2010)
- DOCOB Massif de Fontainebleau atlas des mares inventoriées (format pdf - 5 Mo - 15/11/2010)
- DOCOB Massif de Fontainebleau atlas des types d’interventions sur les habitats (format pdf - 10 Mo - 15/11/2010)
Économie
Le grès est
exploité depuis 1330. Dès le XVIe siècle,
il est utilisé pour le pavage des rues de Paris. En 1831, on embarque encore
3 000 000 de pavés. À la fin du XIXe siècle,
sous la pression des artistes, on restreint l'activité de carrière qui comptait
alors 2 000 hommes.
En 1907, la
dernière exploitation ferme à la suite de l'interdiction de l'exploitation des
grès sur le domaine. Mais l'exploitation s'est maintenue en dehors de ces
limites. La dernière, aux Trois-Pignons ferma en 1983.
Sur
l’ensemble du massif de Fontainebleau, de nombreux sites ont, ainsi, fait
l’objet de cette activité intense : le rocher Canon, les gorges de
Franchard et du Houx, les Hautes-Plaines, le Long Boyau, etc. Avec l’arrêt de l’extraction
en 1907, les savoir-faire et la mémoire ont peu à peu disparu de Fontainebleau.
Toutefois, nombreux sont les vestiges de ce patrimoine industriel encore
visibles aujourd’hui. Afin de le faire connaître, un sentier de découverte a
été créé en 2012.
Le sable
très fin et pur est exploité pour les verreries dès 1640. Il était utilisé pour
la porcelaine de « Vieux Sèvres », pour la manufacture de Vincennes,
pour la verrerie et la faïencerie de Paris, Montereau, Nevers, Giens, etc.
On exploite
toujours le sable en lisière de forêt (comme le groupe Sibelco à
Bourron-Marlotte).
Promenades
Des routes
de promenades existent dans la forêt, probablement depuis le XVIe siècle. Elles
servent alors essentiellement à la chasse à courre. L'actuelle route ronde est
ainsi tracée sous la houlette d'Henri IV. En 1725, Louis XV ordonne le tracé de
soixante routes dans la forêt, afin de faciliter ses déplacements, toujours
pour la chasse. Par ailleurs, la forêt est quadrillée par un réseau serré de
chemins. Chaque voie porte un nom, lequel figure sur une plaque accrochée, à
environ trois mètres de haut, sur un arbre. Muni d'une carte comme celle éditée
par l'IGN (par exemple la carte M2417OT Foret de Fontainebleau), le promeneur
peut facilement errer dans la forêt sans se perdre.
En outre,
plusieurs GR, balisés en rouge et blanc, sillonnent la forêt. Parmi eux les GR
1 et GR 11 font le tour de la région parisienne en passant par la forêt ;
le GR 13 part de Fontainebleau.
Enfin, des promenades spécifiques sont balisées en bleu. Les premières datent du XIXe siècle :
Enfin, des promenades spécifiques sont balisées en bleu. Les premières datent du XIXe siècle :
- En 1837, un guide de Jamin
paraît : Quatre promenades en forêt de Fontainebleau. À cette
époque, le seul sentier connu est celui du Mont Aigu.
- En 1839, Claude François
Denecourt (1788-1875), soldat de la Grande Armée, édite son premier
guide en s'inspirant du précédent.
- En 1842, il trace son premier
sentier, celui du Mont Chauvet.
- Dès 1847, il décrit ses propres
sentiers dans ses indicateurs. Il crée 150 km de sentiers
balisés avec des traits bleus, parfois surmontés d'un numéro. 17 éditions
sortiront de presse avant sa mort.
- Claude Charles Colinet (1839-1905), ancien
fonctionnaire des Ponts et Chaussées, poursuivra l'œuvre de Denecourt.
Onze circuits seront tracés entre 1842 et 1905. Le réseau de sentiers est
porté à 300 km.
- L'épouse de Colinet, puis le
Touring club de France assure le suivi entre les deux guerres, puis Les
Amis de Fontainebleau qui éditeront un guide en 1963.
- Après la Seconde Guerre
mondiale, d'autres circuits seront ajoutés pour porter le total à 16. Les
itinéraires historiques sont simplifiés, les accès sont facilités. Le
nouveau réseau comporte un seul marquage : des traits bleus et/ou des
traits bleus surmontés du numéro de la promenade.
- Depuis 1975, l'ONF a tracé le
Tour du Massif de Fontainebleau (TMF), 65 km balisés en traits vert
et blanc. Un Tour du Massif en VTT (TMV) a également été tracé.
Aujourd'hui,
365 km de promenades sont balisés. (Liens vers les cartes et PDF un peu plus bas)
Circuits Denecourt-Colinet
- Circuit Denecourt-Colinet n° 1
de 7 km parcourt le mont Ussy.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 2
de 8 km passe à la tour Denecourt et près de plusieurs fontaines.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 3
de passe près de l'esplanade Cassepot.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 4
de 7 km passe au rocher Saint Germain.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 5
de 8 km est près du Rocher du Cuvier.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 6
de 7 km.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 7
de 8 km situé sur le site de Franchard.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 8
de 6 km passe au mont Aigu.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 9
de 6 km a été récemment divisé partie ouest-est pour éviter de
traverser la N7.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 10
de 6 km au rocher d'Avon.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 11
de 13 km au long rocher.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 12
de 13 km.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 16
de 13 km se situe dans le massif des Trois Pignons et est appelé
également circuit des Belvédères.
- Circuit Denecourt-Colinet n° 17
de 9 km au rocher des Princes.
Circuit n° 7
Ce parcours
possède un parking d'accès au Carrefour de la Croix de Franchard. Ce circuit
passe près d'un lieu appelé « l'antre des druides » comportant une
formation rocheuse permettant d'abriter plusieurs personnes. Il fait 8 km
et se parcours généralement en 2 heures.
Circuit n° 11
Ce parcours
possède un parking d'accès près de la maison forestière de la Grande Vallée. À
cet endroit se trouve un site où le bivouac est autorisé et soumis à certaines
règles. Un point d'eau accessible au printemps et à l'été ainsi que des
toilettes publics se trouvent au départ de ce circuit.
Ce circuit passe près d'un lieu appelé « la mare aux fées » ainsi que la « la grotte Beatrix » . Il présente plusieurs belvédères offrant autant de panorama. Il fait 13 km et se parcours généralement en 3 h 30.
Ce circuit passe près d'un lieu appelé « la mare aux fées » ainsi que la « la grotte Beatrix » . Il présente plusieurs belvédères offrant autant de panorama. Il fait 13 km et se parcours généralement en 3 h 30.
Circuit n° 16
Ce circuit
possède deux parkings d'accès : l'un est situé près du lieu La Croix St
Jérôme, au sud ouest du parcours, et l'autre est situé à La canche aux
Merciers, à l'est du parcours. Il fait 13 km et présente environ
300 m de dénivelé. Ceci permet à la plupart des randonneurs de le
parcourir en 3 h 30 environ.
Sa partie
nord traverse la plaine au Charme et offre un paysage composé de beaucoup de
bruyère.
Étant donné son profil relativement plat et ses chemins suffisamment large, il est facilement accessible aux VTT. Il forme une boucle ovale orientée ouest-est avec deux raccourcis permettant différentes combinaisons.
Étant donné son profil relativement plat et ses chemins suffisamment large, il est facilement accessible aux VTT. Il forme une boucle ovale orientée ouest-est avec deux raccourcis permettant différentes combinaisons.
Ce circuit
offre plusieurs points d'intérêts dont :
- Un point de vue sur la croix de
Lorraine du Circuit des 25 bosses,
- Des vestiges du Télégraphe de
Noisy,
- Des traces d'anciennes
carrières,
- Un dolmen.
Circuit des 25 bosses dans le massif des Trois Pignons
Ce circuit
fait le tour des hauteurs du massif des Trois Pignons, zone sauvage sans route
et sans habitation qui a servi de maquis lors de la dernière guerre, d'où la
présence d'une croix de Lorraine sur une hauteur. Ce massif associe des
paysages d'une grande variété ; étendues sablonneuses qui rappellent
certains bords de mer, sentiers très pentus de type montagnard, rochers
d'escalade mondialement connus, végétation quasi méditerranéenne (pins,
bruyères), faune des régions méridionales (lézards, serpents), absence quasi
totale d'eau, panoramas immenses. Ce massif est la zone naturelle la plus
originale du bassin parisien.
Le circuit
fait partie des circuits balisés de Fontainebleau. Il est censé contenir 25
bosses même si des avis peuvent diverger sur ce point. Le balisage est très
important ; sa couleur rouge et sa fréquence importante (une marque tous
les 15 mètres environ) rendent le suivi du chemin relativement aisé.
Historiquement, ce circuit sert pour l'entraînement aux marches d'approche en
alpinisme. Cela est grandement dû à son cumul de dénivelé positif d'environ
800 mètres. De plus, le circuit a été créé en abordant les chemins les
plus complexes. Enfin, la succession des montées et descentes accentue la
difficulté, notamment pour les néophytes de la randonnée.
Sa distance
totale est d'environ 15 km. Son départ se fait généralement au parking de
la Roche aux Sabots. Il est possible de diminuer la distance totale et la
difficulté en prenant des raccourcis, comme le site d'escalade « Le
diplodocus ». Les bosses les plus ardues se situant sur l'ouest du circuit
(au Mont Pivot et au Roche de Jean de Vignes), les gens favorisent le parcours
du circuit dans le sens des aiguilles d'une montre afin de terminer sur des
bosses moins accentuées.
Les coureurs
peuvent effectuer le circuit en moins de deux heures tandis que d'autres
préfèrent prendre la journée pour le boucler.
Outre son
intérêt sportif, il permet de découvrir des paysages diversifiés :
Fougères, bruyères, pins ponctuent le circuit.
Circuit des 25 bosses
Circuit des 25 bosses
Escalade
La forêt de
Fontainebleau est un lieu internationalement connu pour l'escalade de bloc
Cette discipline est pratiquée sur des blocs de rochers d'une faible hauteur et
ne nécessite pas de corde (mais d'autres moyens) pour l'assurance. Elle se
pratique sur les blocs de grès caractéristiques de cette forêt.
Une des
particularités de l'escalade à Bleau (surnom donné par les grimpeurs à
la forêt de Fontainebleau) est l'existence de parcours. Ces parcours de
différents niveaux sont balisés à l'aide de flèches de différentes couleurs. Un
parcours complet était censé à l'origine correspondre à la difficulté d'une
course d'alpinisme en montagne. Le premier parcours fut créé en 1947 par un
certain Fred Bernick. Chaque couleur représente un niveau de difficulté :
blanc épais (très facile), jaune (facile ou peu difficile), orange (assez
difficile), bleu (difficile), rouge (très difficile), noir ou blanc fin
(extrêmement difficile).
Les secteurs
d'escalade se répartissent dans toute la forêt. Parmi les plus connus : le
Bas-Cuvier, Les Gorges d'Apremont (Barbizon), Franchard Isatis (dans les gorges
de Franchard entre Fontainebleau et Milly-la-Forêt), le 95.2 (Milly-la-Forêt),
Le Cul de Chien (Noisy-sur-École), le Diplodocus (Le Vaudoué). Certains
secteurs sont même en dehors de la forêt domaniale, comme le rocher de Dame
Jouanne (Larchant), le massif Canard et le massif de l'I (Buthiers).
Bâtiments et lieux remarquables
- La tour Denecourt : construite par Claude François Denecourt en 1851 sur le sommet Est de la chaine du Cassepot, inaugurée le 23 novembre 1853 par Napoléon III et l'impératrice Eugénie, elle a été détruite en 1878 par un tremblement de terre. Reconstruite par Colinet, de nombreuses fois restaurée, elle permet de beaux points de vue sur la région. Altitude à la base : 136 m. Cette tour fut d'abord dénommée Fort Empereur, puis elle prit son nom actuel en 1882 à la suite d'un vœu du Conseil municipal de Fontainebleau.
- La mare aux Evées est une vaste
étendue de mares transformées par des travaux réalisés sous le règne de
Louis-Philippe entre 1833 et 1842. 29 km de saignées, de rigoles et
de fossés ont été creusés ainsi que le bassin central de
12 000 m3, pour assainir un marais d'eau stagnante
qui couvrait 15 ha. Aujourd'hui, c'est un bel endroit où se rencontre
le cyprès chauve. Le mot « Evées » dérive du vieux français et
désigne une zone marécageuse.
- Les aqueducs de la Vanne et du Loing (1874 et 1900) qui amène l'eau au réservoir de Montsouris à Paris.
- Le monument Millet-Rousseau du nom de ses deux amis peintres de l'École de Barbizon : médaillon inauguré le 21 avril 1884 à l'orée de la forêt, à côté du village de Barbizon.
- Le Prieuré Notre-Dame de
Franchard : sa fondation remonte au XIIe siècle,
ce qui en fait le plus vieil édifice religieux de la forêt.
Philippe-Auguste en 1197 y fit installer deux cénobites obligés de prier
pour le roi et les siens. Guillaume, chanoine de Saint-Euverte d'Orléans,
s'y installa bien qu'auparavant deux ermites y eussent été trouvés
assassinés. C'est avec lui que l'ermitage commença à se transformer pour
devenir un riche couvent de l'ordre de Saint-Augustin. Au XVIIe siècle, on
pouvait encore voir la grande chapelle, des bâtiments divers ainsi que les
murailles bien que l'ensemble était déjà en ruine. Le couvent disparu, il
fut remplacé par un prieuré à la dévotion du roi. Les bâtiments étaient
déjà abandonnés à des ermites lors de la Révolution. Aujourd'hui, il ne
subsiste qu'un pan du mur de l'ancien ermitage contre lequel a été élevée
une maison de gardes forestiers.
- Le monument Georges Mandel : au bord de la route nationale 7, au sud de Fontainebleau ; il rappelle l'assassinat du ministre par la milice, le 7 juillet 1944.
- Dans le secteur du Mont Aiveu (sud-est de la forêt), on peut voir des pins laricio greffés sur des pins sylvestres. Les diamètres des arbres sont différents de part et d'autre de la greffe.
- Au débouché de la forêt sur l'ancienne commune de By, aujourd'hui rattachée à Thomery, les murs à raisins où est produit le chasselas de Thomery depuis 1730. Ils ont été inscrits aux monuments historiques en 1993.
- Le belvédère des Druides : c'est un point de vue sur les gorges de Franchard.
- Le belvédère de Marie-Thérèse : c'est un point de vue sur les gorges de Franchard. Louis XIV avait fait construire en ce lieu un pavillon carré dont on voit encore quelques traces de fondation. Le pavillon fut rasé à la même époque que le monastère de Franchard. Alfred de Musset et George Sand parcoururent ces lieux en septembre 1833.
- La Grotte aux Cristaux (Monts Saint-Germain) : la voûte en est tapissée de cristaux. Formés initialement de calcite provenant de l'infiltration des eaux, ces cristaux ont été remplacés partiellement par des cristaux en silice. Ils furent découverts en 1771, puis la grotte fut oubliée. Redécouverte en 1850, elle fut rapidement saccagée. Pour la protéger, on la combla. En 1891, Collinet put la retrouver. Pour dissuader les vandales, il la fit entourer d'une solide grille.
Fontainebleau, forêt d'exception
Guide Michelin : Fontainebleau, 1950
Pour découvrir la forêt de Fontainebleau à pied ou à vélo.
Des idées de circuits, de découvertes dans un univers et un lieu hors du commun et du temps.
Pour consulter le guide touristique de Fontainebleau
- Carte de la forêt
- Chemins tranquilles à Fontainebleau
- Livret promenade à pied ou à vélo (56 pages)
- Circuit VTT des Grands Feuillards
- Circuit VTT du Petit Barbeau
- Circuit VTT du Mont Aigu
- Circuit découverte des points de vues N°1
- Circuit découverte des points de vues N°2
- Promenade de la perspective de Maintenon
- Promenade des points de vue
- Promenade du Petit Barbeau
- Fontainebleau Barbizon - FB - Promenade pédestre et cycliste
- Le livret du randonneur - Sentier Robert Louis Stevenson en forêt de Fontainebleau de Barbizon à Grez-sur-Loing
- Le tour du massif à vélo découvrez la forêt en vélo tout chemin
- Promenades à pied ou à vélo en forêt ICI EN VERSION PDF (13Mo)
- Promenades en forêt adaptées aux personnes présentant un handicap - Avril 2013
- Sentiers des carriers - Forêt d'exception - Forêt domaniale de Fontainebleau
- Sur les routes forestières de Fontainebleau
- Venez découvrir l'espace sensible - La Plaine de Sorques
PDF pour en savoir plus:
Encyclopédie de l'amateur de forêt à Fontainebleau (lien)
Désigner les arbres à récolter en forêt : le martelage
Pourquoi entreposer du bois en forêt après une intervention sylvicole ?
Jeter son sapin de noël en forêt, une fausse bonne idée !
La cavalière attitude
La chasse en forêt domaniale de Fontainebleau saison 2014 - 2015
Calendrier de la chasse saison 2014 - 2015
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Au printemps la cueillette des fleurs se fait avec modération
Ce qu'il faut savoir sur la cueillette des champignons - Sept 2015
Fontainebleau escalade bonnes pratiques du grimpeur en forêt
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Fermeture de la route des Hauteurs de la Solle
Prévention des incendies en forêt de Fontainebleau - 06/07/2015
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