Le pommier est un petit arbre fruitier incontournable au jardin. Son entretien est simple, et sa floraison est très décorative. Pour optimiser la récolte de pommes, il faut cependant le tailler et surveiller les ravageurs.
Description
Le pommier domestique est un arbre hermaphrodite à feuilles caduques. Selon les variétés, il mesure de 2 à 15 mètres et peut être soumis à la taille ou élevé en plein-vent. Il fleurit en mai (fleurs roses) et donne des fruits acides (pommes à cidre) ou sucrés (pommes à couteau ou de table).
Il peut vivre plus de 100 ans mais les arbres cultivés en verger sur des porte-greffes nains (type M9) sont généralement remplacés tous les 15 ans car leur fécondité commence à baisser. Les arbres de haute tige peuvent, eux, bien produire jusqu'à l'âge de 30 ans.
La pomme est en partie vrai-fruit pour le trognon comprenant les pépins, organes de reproduction, et faux-fruit pour la chair qui dérive du réceptacle floral.
Les feuilles du pommier sont simples, à limbe denté et à disposition alterne.
Chaque bouton à fleurs donne une inflorescence de cinq fleurs hermaphrodites à symétrie radiaire disposant chacune de cinq pétales blancs, un calice composé de cinq sépales, environ 20 étamines et un pistil se divisant en cinq styles. L'ovaire a quatre carpelles contenant deux ovules, ce qui donne généralement 10 pépins mais certains cultivars en ont davantage. Liberty et Northern Spy, par exemple, produisent entre 12 et 18 pépins et le porte-greffe Ottawa 3 donne souvent entre 20 et 30 pépins.
L'écorce du pommier et les pépins de pommes renferment un hétéroside, le cyanure, qui est toxique à haute dose mais totalement inoffensif pour l'homme en cas d'ingestion de quelques pépins.
L'arbre fruitier le plus cultivé en Europe
Le pommier, Malus pumila (anciennement Malus domestica) est l'arbre fruitier le plus cultivé en Europe. Avec près de 20.000 variétés dans le monde, il est aussi celui qui présente la plus grande diversité, bien que les étals des marchés se limitent trop souvent à quelques variétés de pommes (Granny Smith, Royal Gala, Golden, Red Chief...).
Ce petit arbre, qui dépasse rarement une dizaine de mètres de hauteur, est adapté aux climats tempérés, de préférence humides (voilà pourquoi la Normandie est célèbre pour ses vergers de pommiers). Il peut cependant résister à des températures très basses en hiver, jusqu'à -30°C pour certaines variétés. On peut ainsi le cultiver partout en France : outre la récolte de pommes, qui régaleront les gourmands tout au long de l'hiver, la floraison printanière du pommier est très décorative au jardin.
Enfin, certaines variétés sont adaptées à la culture en pots ou en bacs : avec les fruitiers nains, pas besoin d'un jardin pour avoir son pommier !
Plantation et multiplication
La plantation (et le rempotage) du pommier a lieu en automne. Pour une bonne fructification, l'arbre doit être multiplié par greffe. Le porte-greffe est quant à lui obtenu par marcottage, par bouturage ou encore par semis de pépins (à l'automne ou au printemps).
Propagation
Il est possible de multiplier un pommier par semis de pépin de pommes mais on n'obtiendra pas la variété d'origine car le pommier est hétérozygote. Si on souhaite obtenir une variété précise, on doit procéder à une greffe.
Le semis peut donner des francs utilisables comme porte-greffe. On peut semer dès l'automne ou à la fin de l'hiver et la levée s'effectue dès le début du printemps. Si on préfère semer au printemps, les pépins devront être conservés dans un environnement humide à 10 % pendant au moins deux mois à une température de 2 à 6 °C (stratification).
Après un à deux ans de pépinières et avant la plantation en pleine terre, les variétés de pommes sélectionnées sont greffées sur des porte-greffes parfaitement adaptés aux conditions climatiques et culturales locales (pommier franc, pommier Doucin ou pommier Paradis). Le porte-greffe sera également choisi en fonction de la vigueur de la variété du greffon et de la grandeur de l'arbre à obtenir (gobelet, demi-tige ou haute-tige).
Certains cultivars tels que Cox’s Orange Pippin, Red delicious, Elstar, Gala, Jonagold, Rome Beauty, ou Winesap ont tendance à générer des rameaux mutants alors que la majorité des cultivars sont plus stables.
Pollinisation
Article détaillé : Pollinisation des pommiers (Wiki).
Le pommier est rarement autofertile. Il produira donc très peu de fruit s'il n'est pas cultivé en association avec une autre variété de pommier en mesure de féconder ses fleurs, c'est ce que l'on nomme la pollinisation croisée. Certains pommiers comme les triploïdes (exemple : la Belle de Boskoop) sont autostériles et ne peuvent donc participer à une pollinisation croisée : ils ont besoin du pollen d'un autre mais ne savent en fournir valablement.
Port et structure de l'arbre
Pour obtenir de gros fruits, le pommier doit être taillé. La fertilisation n'est pas obligatoire, vous pouvez cependant apporter une fumure organique (compost) au pied de l'arbre, à l'automne, après avoir griffé le sol. L'arrosage n'est pas nécessaire chez les arbres âgés de plusieurs années : arrosez seulement les sujets venant d'être plantés, ou les jeunes arbres en période de sécheresse.
Article détaillé : Taille des arbres fruitiers (Wiki).
Variétés de pommiers
Le très grand nombre de variétés de pommiers domestiques s'explique par la structure génétique hétérozygote de l'espèce. En effet, le génome des pommiers est composé de chromosomes disposant d'allèles spécifiques d'auto-incompatibilité nommés allèles S1. Ainsi, dès qu'un S1 croise un autre S1 identique, la fécondation est bloquée. Le pommier doit donc toujours trouver des partenaires porteurs d'allèles compatibles pour pouvoir se reproduire. C'est ce phénomène qui aurait entraîné le développement d'une telle diversité de cultivars. C'est aussi pour cette raison que lorsqu'on sème des pépins même issus d'une même pomme, on peut obtenir des pommiers très différents les uns des autres.
Le choix des variétés à planter doit prendre en compte les périodes de floraison (pour permettre la pollinisation croisée). Les variétés les plus courantes sont les suivantes (productivité, saveur...) :
•'Chanteclerc' ;
•'Reine des Reinettes' ;
•'Cox Oange Pippin' ;
•'Belle de Boskoop' ;
•'Delbard Jubilé' ;
•'Reinette grise du Canada' ;
•'Royal Gala'...
Variétés plus rares, anciennes, souvent prisées pour leur saveur :
•'Calville Blanc' ;
•'Reinette Clochard' ;
•'Blandurette' ;
•'Grain d'Or' ;
•'Api Rouge' ;
•'Patte de loup' ;
•'Sucre Vert' ;
•'Mouchetée' ;
•'Coeur de Boeuf'...
Parmi plus de 2000 variétés, comment choisir ses pommiers ? Outre la diversité des goûts, il existe un autre critère de choix : la période de récolte. Voici donc un guide des variétés incontournables, des plus précoces aux plus tardives, pour prolonger le plaisir de la dégustation. Alors, croquons dans la première pomme... comme dans la dernière !
Saisons de récolte et de maturité des différentes variétés de pommes
Le caractère d'une pomme, sa teneur en sucre, ses arômes, son parfum, sa texture... toutes ces qualités qui vous font aimer ou non un fruit, s'élaborent au cours de sa maturation. On peut distinguer trois groupes de maturation chez les pommes (les dates sont variables en fonction des régions et de la météo) :
•Les pommes précoces qui se récoltent dès le mois d'août, et qui se consomment dans les jours et semaines qui suivent la récolte ;
•Les pommes de mi-saison qui se récoltent à partir de la mi-septembre et qui sont à consommer dans les deux mois qui suivent la récolte ;
•Les pommes tardives (de conservation) qui se récoltent en octobre, et qui se gardent (dans de bonnes conditions) tout l'hiver.
En cultivant à la fois des variétés hâtives, de saison, et tardives, on étale les récoltes et le plaisir de la dégustation, tout en simplifiant les problèmes de stockage et de conservation.
Les variétés de pommes précoces
Un grand classique chez les gourmands ! Petite pomme rouge à la chair fruitée, sucrée, parfumée, juteuse, ferme et croquante, la variété 'Gala' est bonne à croquer et à cuisiner, en tarte, comme au four (moins utilisée pour les compotes).
Ce pommier produit rapidement, beaucoup, et de façon régulière. De vigueur moyenne, il est cependant sensible à la tavelure.
Pomme moyenne (voire grosse) à la peau jaune orangé teintée de rouge, et la chair croquante, juteuse, parfumée et légèrement acidulée, la variété 'Initial' est très appréciée nature, à croquer ou en salade.
Le pommier produit rapidement. De vigueur moyenne, il est résistant à la tavelure. C'est un fruitier recommandé pour les régions fraîches.
Pomme ancienne de calibre moyen à gros, jaune pâle teintée de rose au soleil, à la chair fine (d'où le nom de ''transparente'') et juteuse, avec un juste équilibre entre une touche sucrée et une note acidulée. Ajoutez à cela un parfum particulier et vous obtenez une pomme très agréable en bouche, mais également bonne à cuire et parfaite en compote.
Le pommier est un arbre vigoureux et produit abondamment. Il offre une bonne résistance au froid (culture d'altitude) et aux maladies.
Elle est tantôt classée comme une pomme précoce, tantôt comme une de mi-saison. Cueillie de bonne heure (avant la deuxième moitié de septembre), Elstar peut se garder jusqu'à la fin de l'année. Cueillie plus tard, il faudra la consommer rapidement. La peau jaune et rouge cache une chair parfumée, croquante, juteuse autant acidulée que sucrée (son côté sucré s'affirme avec une cueillette tardive). On aime la croquer, mais elle se révèle mieux en compote.
Le pommier, vigoureux et précoce, peut être parfois sujet à l'alternance. Sensible à l'oïdium, il est toutefois peu sujet à la tavelure. Bonne résistance aux températures fraîches.
Les variétés de pommes de mi-saison
Pomme moyenne, de couleur rouge orangé sur fond jaune. La chair fine et agréablement parfumée est sucrée et fondante, mais peut devenir farineuse avec le temps. C'est une excellente pomme à cuisiner, notamment au four.
Le pommier est de bonne vigueur mais sujet à l'alternance. Peu sensible à la tavelure et à l'oïdium, il laisse cependant tomber les pommes arrivées à maturité.
Star anglaise, cette belle pomme jaune striée de rouge est légèrement aplatie. Chair fine et tendre, mi croquante-mi-fondante, juteuse, parfumée et sucrée, la Cox's Orange devient également farineuse avec le temps. Reste que c'est l'une des meilleures pommes à croquer... sans modération !
Le pommier est de vigueur moyenne et peut être sujet à l'alternance. La qualité de ses pommes fait oublier sa sensibilité à la tavelure et à l'oïdium.
Traditionnelle dans le nord de la France (et en Belgique), Belle de Boskoop est une grosse pomme rouge sur fond vert. Sa chair acidulée, parfumée et ferme, se croque pleinement en début octobre, mais s'est aussi une excellente pomme à cuire.
Ce pommier rustique est très vigoureux et résistant aux maladies, mais sujet à l'alternance et sensible aux gelées tardives.
Les variétés de pommes tardives
Pomme récente, de taille moyenne, à la belle peau rouge rose sur fond jaune vert, et à la chair particulièrement croquante et fine, juteuse et d'un bon rapport sucré/acidulé. Elle se plie à toutes les envies des gourmands !
L'arbre est un pommier ''nouvelle génération'' issu de l'INRA. Vigoureux et de production régulière il est résistant à la tavelure et est très rustique.
Grosse pomme rouge orangé sur fond jaune vert, à la chair ferme, croquante et juteuse, fruitée et sucrée. Bonne à croquer dès la cueillette, elle est aussi la reine des tartes.
Le pommier vigoureux a une mise à fruit rapide et régulière. Peu sensible à la tavelure, il craint cependant la chaleur.
Grosse pomme vert clair à jaune, voire rouge pour les faces exposées au soleil.
La chair est fine, fondante, juteuse, sucrée et parfumée. C'est une pomme très bonne à croquer.
La récolte se fait en novembre pour une consommation de décembre à mai.
C'est une variété très ancienne, sensible à la tavelure, à cultiver surtout en cordon et en espalier. L'ensachage est recommandé.
Le pommier est autofertile, mais le rendement sera amélioré s'il est cultivé avec un autre pommier : Tentation, Reine des Reinettes, Cox Orange...
Belchard® Chanteclerc
Pomme légèrement aplatie de couleur jaune.
La chair est d'abord croquante puis fondante après conservation. Appréciée pour ses qualités gustatives, elle est sucrée, acidulée et bien parfumée. C'est une pomme à croquer ou à utiliser en pâtisserie.
La récolte se fait fin octobre - début novembre, pour une consommation de novembre à mars.
Le pommier est moyennement sensible à la tavelure et peu sujet à l'alternance. Les fruits sur les bois de un an restent souvent verts : les supprimer les années de forte floraison.
Pollinisateurs : Elstar, Golden, Granny smith, Reine des Reinettes.
Pomme rouge et jaune très appréciée des professionnels et des amateurs.
La chair est riche en goût, très fruitée. C'est une pomme bonne à croquer ou à cuire.
La récolte se fait en octobre pour une consommation de novembre à mars.
Le pommier est plutôt résistant à la tavelure, mais sujet à l'alternance. Il faut penser à éclaircir les fruits afin de l'éviter.
La variété n'est pas autofertile ; à polliniser avec : Pomme des Moissons®, Royal Gala®, Reine des Reinettes...
Grosse pomme rouge et jaune verdâtre, légèrement aplatie.
La chair est fine et juteuse, au goût peu sucré. C'est une pomme à croquer et à poêler.
La récolte s'étale sur le mois d'octobre pour une consommation de novembre à avril.
Ce pommier rustique est résistant à la tavelure, mais sensible à l'oïdium. C'est une variété autofertile, mais dont le rendement sera amélioré s'il est cultivé avec un autre pommier : Granny Smith, Red Delicious, Reine de Reinettes...
Pomme moyenne, jaune rosé à rouge, originaire du Jura.
La chair est croquante, très juteuse et très parfumée. C'est une pomme à croquer ou à cuire.
La récolte se fait en octobre et les fruits se conservent jusqu'en juin.
Résistant au froid et à la tavelure, le pommier peut être cultivé sur haute tige. Il est sujet à l'alternance et sensible à la sécheresse.
Grosse pomme à peau fine, de couleur jaune striée de carmin.
La chair est fine et croquante, très sucrée, acidulée et très juteuse. C'est une bonne pomme à croquer et à jus.
La récolte démarre en octobre pour une consommation de décembre jusqu'à avril, si les pommes sont conservées au frais !
Le pommier est vigoureux et se plaît particulièrement en haute tige. Il est également très fertile.
Pomme à la peau épaisse de couleur vert-gris.
La chair est fine, juteuse, acidulée et sucrée. C'est une pomme utilisée essentiellement en cuisine (excellente au four).
La récolte s'étale d'octobre à novembre et la consommation de décembre à avril.
Le pommier est résistant à la tavelure et peut être conduit en haute tige. Il n'est pas autofertile ; l'associer avec un autre pommier : Golden Delicious, Granny Smith, Idared, Reine de Reinettes...
'Reinette de Saintonge' ('Reinette grise haute bonté')
Pomme moyenne dont la couleur varie du gris au vert en passant par le roux, côté soleil.
La chair est ferme, sucrée, acidulée, juteuse et parfumée. C'est une pomme à cuire (pour de bonnes tartes) mais aussi à croquer.
La récolte se fait en octobre pour une consommation de décembre à avril.
C'est une variété très ancienne. Le pommier est vigoureux et produit régulièrement tous les ans. Peu sensible aux maladies, il peut être conduit en haute tige.
Et sans oublier 'Court-Pendu gris', 'Belle de Boskoop rouge', Pomme de Pentecôte, et les Reinettes de Bauman, Clochard, du Mans... La liste est encore longue.
On peut aussi choisir des variétés ornementales (pommiers d'ornements, ou pommiers "à fleurs"), appréciées pour leur floraison printanière, et qui ne donneront pas de pommes. Ces variétés décoratives peuvent cependant polliniser des variétés de pommiers "à fruits".
Ennemis du pommier (liens Wiki)
Maladies
Article détaillé : Maladies du pommier.
Les maladies les plus répandues chez les pommiers sont :
- la tavelure (Venturia inaequalis) ; se maîtrise avec des fongicides du mois de mars au mois de juin ou le choix de variétés nouvelles génétiquement résistantes aux races communes de tavelure;
- l'oïdium ou blanc (Podosphaera leucotricha) ; se maîtrise avec du soufre (mouillable ou fleur) ;
- le chancre du collet (Phytophtora cactorum):
- Il peut être évité en utilisant les porte-greffes Geneva résistants développés par l'université de Cornell, le G.41 remplace par exemple le M9.
- Il se traite grâce à la « bouillie bordelaise » appliquée à la fin de l'automne (chute des feuilles) et à la fin de l'hiver ;
- le feu bactérien, dû à Erwinia amylovora, heureusement rare ; cette maladie est incurable et nécessite souvent la brûlure complète des arbres atteints ;
- la maladie des taches liégeuses ;
- la maladie des taches de suie ;
- la mosaïque du pommier ;
- le monilia -ou moniliose- (monilia fructigena) ;
- la prolifération du pommier ou phytoplasme du pommier.
Ravageurs
Article détaillé : Ravageurs du pommier.
Contre certains insectes, il est possible d'utiliser des insecticides naturels qui s'avèrent efficaces. Les pucerons peuvent être combattus par une lutte dite « intégrée » à base de larves de coccinelles. Le carpocapse peut se contrôler avec des « pièges à phéromones ».
- le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) ;
- le puceron lanigère du pommier (Eriosoma lanigerum) ;
- le puceron vert migrant du pommier (Rhopalosiphum insertum) ;
- le puceron vert non migrant du pommier (Aphis pomi) ;
- les carpocapses (Cydia pomonela et C. janthinana, communément appelés « ver du fruit » ;
- le cémiostome du pommier (Leucoptera malifoliella);
- la cochenille jaune des arbres fruitiers (Quadraspidiotus piri) ;
- la cochenille ostréiforme (Quadraspidiotus ostraeiformis) ;
- la cochenille virgule du pommier (Lepidosaphes ulmi) ;
- l'hoplocampe du pommier (Hoplocampa testudinea) ;
- l'hyponomeute du pommier (Yponomeuta malinellus) ;
- la sésie du pommier (Synanthedon myopaeformis) ;
- la tordeuse rouge des bourgeons (Spilonota ocellana) ;
- la zeuzère (Zeuzera pyrina) ;
- le cossus gâte-bois (Cossus cossus) ;
- les acariens rouges (Panonychus ulmi).
Bien d'autres insectes peuvent, ici ou là, provoquer des dégâts, d'autant plus redoutables et importants que la densité des vergers de pommiers est grande.
Carences
Elles apparaissent surtout en sols calcaires. Les pommiers sont, selon leurs porte-greffes, sensibles au manque de : zinc, magnésium, manganèse, bore, fer. Les éléments principaux (azote, phosphore, potassium) sont quelquefois aussi la cause de symptômes de carences – en général, décoloration assez caractéristique d'une zone de la feuille.
Et lorsque l’on mange ce que l’on produit nous même, il n’y a rien de meilleur !
Liens:
LES CROQUEURS de pommes
Il existerai quelques 6 000 variétés de pommiers en voici quelques unes que l'on peut encore trouver chez les pépinièristes.
http://www.pommiers.com/pomme/pommier.htm
http://www.pomologie.com/pomme1/fpommes/varietes.html (fr, en)
Les pommes à cidre (PDF)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pommier_domestique